Tomislav Dretar: Elles viennent de loin – One dolaze iz daleka

Publié le par Thomas Dretart

 

 

 

 à Renata et Sandra Dretar

 

 

Depuis des nombreuses années j’observe
Deux petites jaunes balançoires par le vent  poussés   
De temps à l’autres comme s’ils encore servent
À l’objectif pour qu’ils étaient mis d’être hissés

 

Les fillettes dont les membres leur faisaient
Monter en joie d’en bas en haut vers le ciel
Sont parti chacune à son propre continent
Me laissant à l’oreille de sonnantes gouttes 
                                                   de miel

Je vois encore implacablement éloignés leurs
Visages sous le soleil s’ouvrir comme de fleurs
Une aux cheveux en or couronnant la visage souriant
L’autre aux longs cheveux noirs en vent flottants

 

Elles viennent de loin je les vois de yeux fermés
Sous la pluie ou en azur agité devant la maison
Où toujours règne leur rire qui ne peut être  gommé            
Elles sont venues du fond de temps donner à ma 

vie la raison

Već godinama promatram
Dvije ljuljačke žute vjetrom zaljuljane
S vremena na vrijeme kao da još onom
Cilju služe za koji bijahu kupovane

 

Djevojčice čije su ih ručice pokretale
Smjerom odozdo put nebeskog svoda
Otišle su da bi svoj kontinent našle
Ostavivši u mom uhu zvonke kapi meda

 

Ja još uvijek vidim njihove neumoljivo udaljene 
Likove kako mi se pod suncem ko cvjetovi otvaraju
Jedna zlatnih vlasi što uokviruju usne nasmiješene
Drugu dugih crnih vlasi što se nepokorive u vjetru talasaju

 

One dolaze iz daleka i sklopljenim ih vidim očima
Na kiši i u azuru uzbibanom pred našim domom
Gdje zauvijek njihov vlada smijeh u mojim ušima
One dolaze sa dna vremena prošlog da bi smisao dale životu mom

 

 

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Publié dans La poésie non clssée

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