Moi le Bruxelles de la cave

Publié le par Thomas Dretart

Dans mon for intérieur
le cœur bat et le sang coule
À l’extérieur de mon for intérieur
c’est la vie qui s’en va
À ne jamais s’avoir retournée vers moi
à me faire un clin d’œil
Depuis son for extérieur la vie
tend sa main pour draguer ma poche
Aller au spectacle ou monter
sur la scène ce n’est pas prévu pour moi
Moi le Bruxelles de la cave
je n’ai pas d’un Margot de cuvée prestige
Pour inviter la vie à la soirée
à détracter cette vie éblouissante de divas
Dans mon cave en peut rêver
sous la condition que de conditions sont
Bien inconditionnées que sur les ailes
d’un air sans mycose on ne rêve pas
Que les idées ne pourrissent pas la tête
vidée de ma camarade la vie
Comment l’attraper comment lui faire
l’amour à avoir un bébé souriant
La vie s’en va, moi, je reste dans
mon coffre fort du for intérieur à Bruxelles
À rêver à fabriquer des idées à se garder
à ne pas nier à l’écoulement du sang
Aux battements du cœur sur la vue
de la vie externe s’envolant au ciel périmé 


 Thomas Dretart: PAROLE, MON LOGEMENT SOCIAL - poèmes inédits

Publié dans La poésie non clssée

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