William Cliff au cul tamisé

Publié le par Thomas Dretart

Me voilà de la chasse derrière de derrière
D’Érato de Polyhymnie et

de Terpsichore on les visant
De près par derrière en face et

 en cheval en plein galops
Elles sont généreuses elles

ne sont pas de vierges
Comme l’huile d’olive italienne

au mois de liquide
Paroles sur les lèvres rouges

enflammées par chaleur
De verses divins et de vins

de fûtes en chaînes
Où leurs seines fruiteux me faisaient

abreuver
Le soif  à Romulus et Rem

les chasseurs de mamelles
J’avais vue là-bas William Cliff

au cul tamisé
J’entendu Rimbaud et Verlaine

à se disputer
Aux sujets très variés à la palette

de commerce
Depuis Bruxelles jusqu’à Magdalena

en quête
De belle huileuse ayant oint Petit Jésus

en culotte
De meilleur point du jour bordelais

à Saint-émilion
Il y avait de Pouchkine à tenir

propos morale
De Celan à la fugue de morts

à pleurer la Shoah
Il y avait Gudelj à dresser son coutre

pour sillonner
Les roches slaves à faire revivre

de vieux Pélasges
Marul et Pétrarque en guise

de révolution poétique
Tiraillaient Laura en lui faisant l’amour

à poile en commun
Me voilà foncer mon soc directement

 en roc en granit
De Méditerranée où mon gland

pénètre une dame
A cinquante euros par bal tirée

directement à hiatus
En vagin intellectuelle à l’Amélie

sans la diplomatie
Faut-il dire encore que c’est la poésie

que je baise
Pour la faire jouir et pour l’envoyer

grimper les rideaux

 

Thomas Dretart: PAROLE, MON LOGEMENT SOCIAL - poèmes inédits



Thomas Dretart: PAROLE, MON LOGEMENT SOCIAL - poèmes inédits

Publié dans La poésie non clssée

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