L’énigme de la langue maternelle
C’est moi qui aie mis au monde la langue maternelle
C’est moi qui fais à naître tout ce qui est à paître
La parole première ayant tenue par Dieu
Si n’étais-je pas Dieu en personne
Moi j’étais à Lui plus proche
Que toutes autres choses
À paraître au monde
Monde si cruel
Si douce même
Quand me pénètre
Le pinceau d’un peintre
À dessiner les mouvements
De la vie nouvelle dans mon
Ventre sans avoir aucun pardon
Par rapport de scientifiques à gages
Engagés sans tenir le compte d’amour
Thomas Dretart: PAROLE, MON LOGEMENT SOCIAL - poèmes inédits