Ibrahim Kajan-Le poète spirituel le plus éstimé parmi les Bosniaques - Aux pays libérés

Publié le par Thomas Dretart

 Ibrahim Kajan-Le poète spirituel le plus éstimé  parmi les Bosniaques - Aux pays libérés

Traduction de bosniaque: TOMISLAV DRETAR

 

 

Aux pays libérés

Je suis passé par le monde en pensant de rêver les scènes bosniennes:
Dans le pays de Hum  j'ai vu une Maisonette le jour sur le pied montée tourne autour d’elle-même,
et la nuit, les indigènes m'ont dit, il était une réunion de JJins souterraines
ces qu’il séduisent les gens et à travers eux
dominent notre pays.

Et de quelle sorte sont ces gens?
Ce sont ceux qui sont sélectionnés à partir d'une grande multitude,
et quatre qualités les lient un un peuple à part:
dans le mal les malheureux qu'ils ont grandis et ils sont sans deux beaux yeux et sans de deux oreilles perlés restés;
leur cœur était fou de la peur
et l'esprit s’est enfui loin de lui (du cœur !) et d'lui-même!

Ainsi, en eux était terrible!

Ma plume s’arrache au  témoignage sur mauvais sort qui leur est arrivé:
Ils étaient procréés de père et mère, frères et sœurs, oncles et misères
et de ce monde nettoyés
et déshérités
et dans un désert expédiés.

Maintenant, les djinns les déploient par cette province de Bosnie
aux signes graves de la puissance impériale
de la terre et du peuple.

Je suis tellement surpris que je dois arrêter d'écrire sur ce vilayet,
Je vais donc, si l’en Miséricordieux  aurait permit,
demain partir dans la ville merveilleuse qu’elle est l’empereur  à toutes autres villes,
dans lequel se trouve, on dit,
le trône de ce petit êtat plus brillante que le soleil
et de qui ont soif des coeurs de grands seigneurs de l’autre côté de la mer.

Telle est la situation avec le schéma d'administration dans ce pays minuscule,
que j’ai peur de traverser la frontière au milieu de la ville connue par ses poètes.
Avec le gardien, le Miséricordieux, qui avait sa mère avec un couteau immolé,
de par Grand Satan persuadé
 

 

U OSLOBOĐENIM ZEMLJAMA

 

Išao sam kroz svijet i mislio kako sanjam promatrane bosanske prizore:

U Humskoj sam zemlji vidio Kućicu što obdan se na nožici propeta obrće,

a obnoć, domoroci mi rekoše, u njoj je veliki sabor džinâ podzemnih

što ljude zavode i preko njih

domajom našom upravljaju.

 

A kakvi su to ljudi?

To su oni izabrani i iz golema mnoštva izdvojeni,

a četiri ih osobine u narod zaseban povezuju:

u zlu su nesretni rasli, pa su bez oba lijepa oka i oba biserna uha ostali;

srce im je bilo mahnito od straha

pa je pamet bježala i od njega (srca!) i od sebe same!

 

Tako je u njima bilo strašno!

 

Moje se pero otima svjedočenju o zlu kobi što ih zadesi:

Satvorili su ih otac i majka, braća i sestre, hale i amidže

i od ovog svijeta očistili

i razbaštinili

i u pustoš otpremili.

 

Sada ih džini razmještaju po ovoj pokrajini rusaga bosanskog

s teškim znakovima moći vladarske

nad zemljom i nad ljudima.

 

Tako sam začuđen da moram prestati pisati o ovom vilajetu,

pa ću, ako Milostivi dopusti,

sutra krenuti u čudesni grad koji je car svim drugim gradovima,

u kojem je, kažu,

prijestolje ove male države sjajnije od sunca

i za kojim žude srca velikih gospodara s one strane mora.

 

Takvo je stanje s rasporedom uprave u ovoj neznatnoj zemlji,

da se plašim prelaska preko granice usred grada poznatog po pjesnicima.

S čuvarem, Milostivi, koji  je majku svoju nožem preklao,

Velikim Šejtanom nagovoren

 

 

Aux pays libérés

Je suis passé par le monde en pensant de rêver les scènes bosniennes:
Dans le pays de Hum  j'ai vu une Maisonette le jour sur le pied montée tourne autour d’elle-même,
et la nuit, les indigènes m'ont dit, il était une réunion de JJins souterraines
ces qu’il séduisent les gens et à travers eux
dominent notre pays.

Et de quelle sorte sont ces gens?
Ce sont ceux qui sont sélectionnés à partir d'une grande multitude,
et quatre qualités les lient un un peuple à part:
dans le mal les malheureux qu'ils ont grandis et ils sont sans deux beaux yeux et sans de deux oreilles perlés restés;
leur cœur était fou de la peur
et l'esprit s’est enfui loin de lui (du cœur !) et d'lui-même!

Ainsi, en eux était terrible!

Ma plume s’arrache au  témoignage sur mauvais sort qui leur est arrivé:
Ils étaient procréés de père et mère, frères et sœurs, oncles et misères
et de ce monde nettoyés
et déshérités
et dans un désert expédiés.

Maintenant, les djinns les déploient par cette province de Bosnie
aux signes graves de la puissance impériale
de la terre et du peuple.

Je suis tellement surpris que je dois arrêter d'écrire sur ce vilayet,
Je vais donc, si l’en Miséricordieux  aurait permit,
demain partir dans la ville merveilleuse qu’elle est l’empereur  à toutes autres villes,
dans lequel se trouve, on dit,
le trône de ce petit êtat plus brillante que le soleil
et de qui ont soif des coeurs de grands seigneurs de l’autre côté de la mer.

Telle est la situation avec le schéma d'administration dans ce pays minuscule,
que j’ai peur de traverser la frontière au milieu de la ville connue par ses poètes.
Avec le gardien, le Miséricordieux, qui avait sa mère avec un couteau immolé,
de par Grand Satan persuadé
 

 

 

Publié dans La poésie non clssée

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