Déshabiller Marianne à raison homérique

Publié le par Thomas Dretart

Thomas Dretart: PAROLE, MON LOGEMENT SOCIAL - poèmes inédits

Rap a décollé à Sarajevo et atterri à Bruxelles

Puis il a jeté l’ancre dans la Meuse  et les Muses

L’ont accueilli aux sourires de cerises qu’il peut mijoter

Par sont bâton ales fuseaux affectés à baiser les boueuses

Eaux régionales Brabant-Wallonnes sous le bateau-mouche

Faisant tirer dessus de paroles pour bien entendre la poésie

Dès qu’il a mis son pied sur la Terre-Sainte de la poésie

Le niveau imprégnant par gouttes fertiles de parapluies

A fait monter la lumière libre-penseuse au ciel

Grimper les rideaux la languissante langue française

Longtemps masturbée par les ambassadeurs russes

Ô vous les ambassadeurs russes buvez votre vodka

Laissez la vierge herbe aux poètes qui ne découpent pas

Ni les pétales ni les couronnes ni aux fleurs ni aux rois

Rap bosnien-croate-européen n’écoutait pas la monotonie

Afro-arabe il n’a pas besoin de Barrabas il danse au soleil

Il chante aux oiseaux il déshabille Marianne à raison homérique

Il n’est pas le tournesol il voyage en vol transatlantique

Il survole les Amériques il fait sourire à Pentagone de Sioux Rouges

Blanchis à la banque nationale de l’histoire Amérindiens

Puis Pacifique il gazouille à Cai Tianxin il survole les Himalaya 

La mathématique du Shanghai  tend la main aux dalaï-lamas

Publié dans La poésie non clssée

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